A en croire le patron de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG), les ethnies de la Guinée forestière doivent s’unir pour une exigence collective devant la nation guinéenne. Il l’a fait savoir au cours d’une rencontre à son siège avec les femmes ressortissantes de la Forêt.

Jean Marie Doré a indiqué que nul ne peut justifier la désunion entre les forestiers car ils ignorent même qu’ils sont nombreux à Conakry.  S’adressant à la communauté de la Guinée Forestière“Quand vous demandez aux forestiers pourquoi vous ne vous réunissez pas pour exiger. Ils disent que nous ne sommes pas nombreux. Mais c’est faux. Les forestiers sont très nombreux. Ils sont plus nombreux que les malinkés. Je vais vous dire pourquoi. En 1920 on a commencé à envoyer les jeunes forestiers pour planter les bananes à Benty, à Coyah, à Dubréka et à Mamou. Ces gens se sont multipliés mais ils ont changé de nom. Il y a de kissiens, de kpelés, de manos qui s’appellent Bangoura, Soumah, Alkaly. Or vous savez qu’à Dubréka les tiers de la population ce sont de kpelés, de kissiens. 52% de la population à Benty et d’autres sous-préfectures sont constitués par de forestiers. Mais ils ont changé de nom. Quand vous parler vous direz que vous êtes moins nombreux que les soussous. Les soussous que vous voyez la plupart sont vos oncles, vos neveux ou vos beaux-parents. C’est pour cela que vous dis de réunir toutes vos énergies ensemble pour écraser les difficultés”