Décidément, en Guinée, aucune élection ne semble plus pouvoir se dérouler dans un climat apaisé. La prochaine présidentielle, théoriquement prévue en juin 2015 est partie pour ne pas déroger à la tradition des scrutins controversés.

Les deux principaux leaders de l’opposition, Cellou Dalein Diallo de l’UFDG et Sidya Touré de l’UFR ont haussé le ton, fin mai, faisant planer le risque d’une révolte de la rue si les élections étaient truquées, « à nouveau ». « Si les élections n’ont pas lieu le 15 juin 2015, il y aura une transition », a tranché Sidya Touré. Le président guinéen, Alpha Condé a répondu à ses opposants en menaçant de révéler les audits de leur gestion des affaires du temps où ils étaient chefs de gouvernement. La prochaine campagne électorale promet…