Le concept de violences contre les femmes regroupe l’ensemble des comportements violents, individuels ou collectifs, exercés contre les femmes. Ces violences sont appliquées dans tous les domaines de la vie : au travail, dans un couple, dans la famille, à l’école, dans la rue...Toutes ces violences sont horribles mais je vais d’abord parler du viol.

Parlons du viol !
Ça peut arriver partout et à n’importe qui.


Je viens d’apprendre qu’une étudiante Sud-africaine de 23 ans a mis fin à sa vie après avoir été violée.
Le viol étant l’action de posséder une personne contre sa volonté est très fréquent dans nos différentes sociétés. Et ce qui est vraiment pitoyable, la victime fait toujours l’objet de diffamations.
Chez nous par exemple, elle est pointée du doigt. Généralement, elle n’a pas son mot à dire et a d’ailleurs du mal à intégrer la société. Et souvent, personne ne se soucie de ce qu’elle endure.
Beaucoup condamnent le viol mais ignorent ses effets, qui sont d’ailleurs très nombreux.
D’abord physiquement, la victime reçoit des graves blessures surtout si l’agresseur est très violent. Il y a aussi des maladies et infections sexuellement transmissibles comme le VIH/SIDA, qu’elle peut contracter pendant le viol. Il y a également les grossesses non désirées, pouvant aboutir souvent à l’avortement qui à son tour, a des conséquences s’il n’est pas bien fait.
Et psychologiquement, la victime a un sentiment de peur, de culpabilité, de solitude et de méfiance envers les autres et t surtout envers son entourage car généralement, le violeur est quelqu’un que la victime connaît. Elle est souvent angoissée et a un manque de confiance en soi. Elle passe des nuits horribles à cause des cauchemars et troubles de sommeil. Et le pire est qu’elle a des difficultés à vivre à nouveau des relations sexuelles.
Dans le viol, il y a les victimes qui surmontent toutes ces souffrances et se battent pour donner un sens à leur vie grâce au soutien de la famille et de l’entourage. Et celles qui ne peuvent pas les supporter ni n’ont pas la chance de tout recommencer, se donnent la mort.

Et oui, comme l’a écrit Khensani Maseko (rip) : << Personne ne mérite d’être violée >>

Aissata Doumbesky